12 août 2010

Une fenêtre lui révéla le jardin plongé dans la nuit sous la lune encore haute.

Il était dans un des couloirs du palais, longeant les murs, l’esprit brumeux et le pas hésitant. Il avait dû sortir de la salle aux plafonds étoilés, mais impossible de savoir quand ou comment... Une fenêtre lui révéla le jardin plongé dans la nuit sous la lune encore haute. Il avançait en titubant dans un couloir indistinct au milieu d’une aile déserte. Pas de musique, pas de rires ni de conversations, pas même les murmures des alcôves ; il faisait froid.



Voici enfin la quatrième (et avant-dernière) partie de Mademoiselle Belle, le récit commencé dans ce billet.
Résumé de l'épisode précédent : Jaël tente d'oublier dans les distractions, jeux et drogues, le fait d'avoir abandonné Cidalise à son sort. Et il y arrive plutôt bien, d'autant que la compagnie de madame Meriel est bien agréable. Mais après l'ivresse viennent toujours des moments de lucidité...



Ici, la page du recueil aux éditions Mnémos, qui m'ont donné l'aimable autorisation de lire ce texte en ce lieu.
Une page consacrée à Jaël, sur le site de l'auteur.
Image (c) Fragonard

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Télécharger l'enregistrement en mp3.



Générique : extrait de Fridj, par Norn. Tous droits réservés.


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2 commentaires:

  1. L'ambivalence de Jaël est étrange, sa révolte arrive tardivement.

    Sinon j'ai l'anthologie dans les mains, ton texte est en fin de recueil mais les textes de Fabrice Colin et Laurent Gennefort m'ont bien accrochés chacun dans leur genre.

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  2. La lecture de la nouvelle m'a démontré que mon écoute des podcast n'était pas assez attentive.
    Il faudra que je réécoute l'ensemble au calme.

    Un texte très agréable et bien construit.

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