23 mars 2016

Vostok

Début 2013, j'ai lu Vostok, le dernier secret de l'Antarctique, livre d'histoire autant que de souvenirs écrit par le glaciologue français Jean-Robert Petit, évoquant un des endroits les plus fascinants qui soit au monde : la base Vostok (Orient) ouverte par les Soviétiques en Antarctique en 1957, et active de façon quasiment ininterrompue jusque là.
Pour en savoir plus sur ce lieu du bout du monde, je ne peux que vous recommander son livre, paru aux éditions Paulsen. J.R. Petit a participé à l'extraordinaire collaboration franco-américano-russe, qui a eu comme résultat scientifique de prouver le lien entre concentration du CO2 et réchauffement planétaire, excusez du peu !



Je ne suis jamais allé en Antarctique autrement qu'en rêve. Avec l'amiral Byrd, avec Arthur Gordon Pym, avec les expédition Dyers-Lake et Starkweather-Moore, j'y suis retourné de nombreuses fois avec Jean-Robert Petit, Claude Lorius, Aleksei Trechnikov, V. Ignatov, Nordenskjöld, Swithinbank... Le résultat de toutes ces rêveries se trouve dans Vostok, un roman antarctique paru ce mois-ci aux éditions Denoël.

Même s'il se passe dans le même univers que l'Anamnèse de Lady Star, Vostok est un roman complètement indépendant, un récit de mystère et d'aventures, dont voici le texte de quatrième de couverture.

Vostok, Antarctique. L’endroit le plus inhospitalier sur Terre. Des températures qui plongent jusqu’à – 90 °C. En 1957, les Russes y ont installé une base permanente, posée sur un glacier de 3 500 mètres d’épaisseur, ignorant alors qu’à cet endroit, sous la glace, se cache un lac immense, scellé depuis l’ère tertiaire. Pendant des décennies, équipe après équipe, puits après puits, ils ont foré la glace. Pour trouver, peut-être, des formes de vie jusque-là inconnues.
Vingt ans après la fermeture de la base, un groupe d’hommes et de femmes y atterrit, en toute illégalité. Ils vont réchauffer le corps gelé de Vostok, réveiller ses fantômes. Ils sont là pour s’emparer du secret du lac. S’ils échouent, il ne leur sera pas permis de rentrer vivants chez eux.

Situé dans le même futur qu’
Anamnèse de Lady Star, Vostok narre l’incroyable aventure d’une très jeune femme, Leonora, condamnée à laisser les derniers vestiges de son enfance dans le grand désert blanc.



Ce roman doit beaucoup à l'acharnement et au soutien sans faille de Gilles Dumay, qui tient la barre de la collection Lunes d'Encre malgré tous les vents contraires. La magnifique couverture est due à Aurélien Police.




3 commentaires:

  1. Merci pour cette lecture et la découverte de cet endroit fascinant !

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  2. Vostok a ravivé mon souhait de partir sur une rotation des TAAF.
    Bravo pour ce roman fascinant.

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  3. Ce résumé me fait penser à un livre "La nuits des Temps" de René Barjavel non ? Qui aurait-il de nouveau dans celui-ci au delà des formes ? Que la Vérité a du mal à transpirer surtout sous la glace... Que vont-ils faire ceux qui ne veulent rien dire à ce sujet lorsque celle-ci sera fondue sacrée COP.21 rions de cette situation rêvée de l'émergence des 3V.

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