05 mars 2019

La casa de papel

Une série espagnole, ça change, mettant en scène un groupe de bandits plutôt sympathiques, dirigés par un mystérieux "professeur", qui vont se lancer dans le casse le plus audacieux d'Espagne et du monde. Leur plan compliqué imposera des ruses, des ruses à l'intérieur des ruses, une prise d'otages de plusieurs jours, un huis clos étouffant (les deux saisons se déroulent durant ce huis-clos).
L'ensemble est joliment graphique, les acteurs espagnols ont de la gueule (ça m'a fait plaisir d'entendre autre chose que de l'anglais et de voir quelques visages moins stéréotypés).
Toutefois, d'un point de vue scénaristique, on a le même défaut que dans beaucoup de séries: une mise en place très réussie, nerveuse et tout (les deux premiers épisodes) puis l'allumage du diésel à rebondissements : flashbacks, secrets révélés, romances improbables, affaires de famille, quelques enjeux sociétaux, strictement aucun discours politique (alors que le sujet le permettait en beauté). En même temps j'ai peut-être loupé quelque chose car nous avons regardé la série en mode acc. : quatre premiers épisodes, plus le dernier. On n'a pas le sentiment d'avoir loupé grand-chose.
J'ai bien aimé les acteurs, qui jouent bien pour de la série, et les personnages, notamment l'inspectrice Murillo, Denver, Nairobi, Tokyo. Enfin, ça vaut la peine d'être noté, c'est une série écrite par une femme.


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