Ce roman ayant été abondamment commenté sur le net (voir par exemple : ici) je n'entreprendrai pas d'en résumer la trame. Je l'ai lu avec une vraie curiosité, ayant en tête le souvenir des délicates nouvelles de la même auteure dont j'ai parlé dans un billet plus ancien.
On retrouve dans trois pépins... la même écriture délicate, la même attention soutenue aux évolutions du corps, de l'enfance à l'adolescence, de l'adolescence à l'enfantement. Mélanie Fazi insère avec beaucoup de talent ses obsessions mythologiques dans une chronique de l'enfance et des premiers temps de l'adolescence. Toute la crédibilité de ce roman tient dans son écriture, très vraie, très proche des personnages, souvent touchante. Comme dans les nouvelles de Serpentine, on trouve assez peu d'action dans cette histoire, plutôt une situation, qui glisse et évolue. Les personnages pensent, sentent, rêvent, parlent et agissent assez peu, se laissant porter par les évènements. Au lecteur de se laisser porter aussi...
Au chapitre des petits défauts, j'ai trouvé certains détours du récit dans les petits détails de l'enfance un peu superflus, la narration aurait pu être plus condensée et plus forte, la montée de l'angoisse en aurait été plus prenante. Et l'absence de réaction de Maria (mais que fait la police?), le cercle très restreint de ses relations, m'a donné l'impression d'une femme vivant dans une sorte de rêve ouaté, à l'image de sa serre...
On retrouve dans trois pépins... la même écriture délicate, la même attention soutenue aux évolutions du corps, de l'enfance à l'adolescence, de l'adolescence à l'enfantement. Mélanie Fazi insère avec beaucoup de talent ses obsessions mythologiques dans une chronique de l'enfance et des premiers temps de l'adolescence. Toute la crédibilité de ce roman tient dans son écriture, très vraie, très proche des personnages, souvent touchante. Comme dans les nouvelles de Serpentine, on trouve assez peu d'action dans cette histoire, plutôt une situation, qui glisse et évolue. Les personnages pensent, sentent, rêvent, parlent et agissent assez peu, se laissant porter par les évènements. Au lecteur de se laisser porter aussi...
Au chapitre des petits défauts, j'ai trouvé certains détours du récit dans les petits détails de l'enfance un peu superflus, la narration aurait pu être plus condensée et plus forte, la montée de l'angoisse en aurait été plus prenante. Et l'absence de réaction de Maria (mais que fait la police?), le cercle très restreint de ses relations, m'a donné l'impression d'une femme vivant dans une sorte de rêve ouaté, à l'image de sa serre...
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