31 mai 2010
Let the right one in
Un grand merci à Hugin & Munin de chez Smith d'en face pour ce conseil.
Je ne dirai pas grand chose, leur billet est très bien. Je suis d'accord avec eux, c'est sans doute un des meilleurs films de vampire qui soient, qui arrive à retrouver ce qu'il y a de plus fort dans ce sujet.
Certes, il y a une banlieue un peu moche, des gros Suédois qui boivent de la bière et des histoires familiales pas marrantes, mais il y a aussi le beau rêve d'un gosse qui se fait une amie extraordinaire.
L'histoire est très délicate, pleine de non-dits et de belles situations. Et une forme de grâce, si, si.
17 mai 2010
L'appel de Cthlhu - le film
Une brève pour dire que nous avons enfin eu l'occasion de regarder le moyen métrage basé sur la nouvelle l'Appel de Cthulhu.
J'avais le texte de la nouvelle relativement présent à l'esprit puisque je l'ai relue il n'y a pas longtemps. Le film en est une adaptation fidèle, suivant les récits gigognes qu'elle contient et essayant de reproduire le sentiment de découverte progressive de l'horreur.
Le plus intéressant dans cette adaptation, c'est d'avoir tenté de faire une version "années 20" : le film est muet, dans un joli noir et blanc. Les acteurs, sur-maquillés, joue de façon expressionniste et les décors de R'lyeh sont faits dans le style torturé des expressionnistes allemands. La musique symphonique accompagnant le film est tout à fait réussie, le montage du récit aussi et les astuces de la narration masquent la (relative) faiblesse des moyens engagés. J'ai par exemple beaucoup aimé l'animation image par image de la créature, à la façon de King Kong, ou bien la disparition des pauvres marins dans des angles non-euclidiens... Bref, on a là 45 minutes de film tout à fait distrayantes et intéressantes surtout pour ceux qui, comme moi, sont des admirateurs de la formidable nouvelle de Lovecraft [1].
N'est pas mort qui à jamais dort et qui au long des ères peut mourir même la mort
Voir ici : http://www.cthulhulives.org/cocmovie/
[1] lire la nouvelle en tant qu'auteur m'a beaucoup apporté. La narration distanciée, à travers toute une série de documents, est remarquablement menée et très habile. L'écriture est excellente, et l'effet d'ensemble tout à fait saisissant. J'adore.
J'avais le texte de la nouvelle relativement présent à l'esprit puisque je l'ai relue il n'y a pas longtemps. Le film en est une adaptation fidèle, suivant les récits gigognes qu'elle contient et essayant de reproduire le sentiment de découverte progressive de l'horreur.
Le plus intéressant dans cette adaptation, c'est d'avoir tenté de faire une version "années 20" : le film est muet, dans un joli noir et blanc. Les acteurs, sur-maquillés, joue de façon expressionniste et les décors de R'lyeh sont faits dans le style torturé des expressionnistes allemands. La musique symphonique accompagnant le film est tout à fait réussie, le montage du récit aussi et les astuces de la narration masquent la (relative) faiblesse des moyens engagés. J'ai par exemple beaucoup aimé l'animation image par image de la créature, à la façon de King Kong, ou bien la disparition des pauvres marins dans des angles non-euclidiens... Bref, on a là 45 minutes de film tout à fait distrayantes et intéressantes surtout pour ceux qui, comme moi, sont des admirateurs de la formidable nouvelle de Lovecraft [1].
N'est pas mort qui à jamais dort et qui au long des ères peut mourir même la mort
Voir ici : http://www.cthulhulives.org/cocmovie/
[1] lire la nouvelle en tant qu'auteur m'a beaucoup apporté. La narration distanciée, à travers toute une série de documents, est remarquablement menée et très habile. L'écriture est excellente, et l'effet d'ensemble tout à fait saisissant. J'adore.
03 mai 2010
Il avait envie de drogue ou d’alcool...
Le spectacle auquel il avait assisté avait laissé en lui un désir violent et malsain. Il avait envie de drogue ou d’alcool, et surtout d’une femme qui se plierait à sa volonté sans rien dire.
Voici la troisième partie de Mademoiselle Belle, le récit commencé dans ce billet.
Résumé de l'épisode précédent : dans l'épisode précédent, Jaël a séduit Cidalise, puis a découvert l'étrange sacrifice auquel la jeune femme s'est soumise. Lâchement, il observe au lieu d'intervenir...
Ici, la page du recueil aux éditions Mnémos, qui m'ont donné l'aimable autorisation de lire ce texte en ce lieu.
Son errance l’amena dans un petit théâtre aménagé dans le parc. Sous le ciel d’été, on y jouait une pièce en un acte, pleine d’histoires de famille et de sombres trahisons... Distrait, il y assista, assis sur un des gradins les plus élevés. Le sujet de la pièce, un frère assassinant son frère, lui déplut au point de le gêner.
Voici la troisième partie de Mademoiselle Belle, le récit commencé dans ce billet.
Résumé de l'épisode précédent : dans l'épisode précédent, Jaël a séduit Cidalise, puis a découvert l'étrange sacrifice auquel la jeune femme s'est soumise. Lâchement, il observe au lieu d'intervenir...
Ici, la page du recueil aux éditions Mnémos, qui m'ont donné l'aimable autorisation de lire ce texte en ce lieu.
Une page consacrée à Jaël, sur le site de l'auteur.
Image (c) Fragonard
Les ennemis du RSS et ceux qui ignorent ce sigle pourront s'abonner par e-mail dans la colonne de droite de cette page.
Télécharger l'enregistrement en mp3.
Générique : extrait de Fridj, par Norn. Tous droits réservés.
Enregistrement mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Image (c) Fragonard
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