Je dois à Alain Korkos d'avoir appris à regarder les tableaux de ce peintre. Ses images dégagent tout de suite une impression de familiarité : on est dans un univers codifié, celui des Etats-Unis de l'entre deux guerres, les Etats-Unis universels. A partir d'une peinture faussement réaliste, Hopper nous présente des situations simplifiées, tendant vers l'universel. Il fait rejaillir l'infinie étrangeté du réel et c'est en ça qu'il me touche.
- une salle consacrée à la période parisienne de Hopper, dont le fameux soir bleu, mais aussi de très belles représentations des quais de Seine.
- plusieurs présentations des illustrations et des eaux-fortes qui lui permirent de gagner sa vie au début de sa carrière.
- plusieurs présentations des illustrations et des eaux-fortes qui lui permirent de gagner sa vie au début de sa carrière.
- une salle consacrée à des images "érotiques", dont le très frappant Girlie Show, avec sa strip-teaseuse sur fond noir portant un visage comme un masque.
- une salle consacrées à ses aquarelles. Nous avons beaucoup aimé ses marines (avec chalutiers rouillés) et un curieux petit tableau représentant des automobiles en haut des rochers. (impossible d'en trouver une image sur le net...)
- une salle consacrées à ses aquarelles. Nous avons beaucoup aimé ses marines (avec chalutiers rouillés) et un curieux petit tableau représentant des automobiles en haut des rochers. (impossible d'en trouver une image sur le net...)
- une salle présentant quelques tableaux fameux (Blackwell's Island, Morning Sun) accompagnés des dessins préparatoires : études de composition, choix des couleurs etc.
- et un bien sûr quelques compositions magnifiques (The Sheridan Theater, Pennsylvania Coal Town, Second Story Sunlighyt, a woman in the sun....)
Nous avons aimé les paysages new-yorkais simplifiés jusqu'à en extraire l'essence, cette mélancolie qui est aussi la possibilité d'un retour sur soi, loin des douleurs de la vie. La peinture de Hopper est baignée par la lumière d'un été éternel, qui caresse les murs des maisons, donne sa chaleur aux hommes et les aide à relever la tête.
Je me souviens d'une pareille exposition à Genève, à l'âge du lycée. Première fois dans un musée. Je n'étais pas armé pour comprendre Hopper, mais ses peintures du Maine trouvent maintenant leur écho alors que je suis devenu voisin de cet état.
RépondreSupprimerJ'aime moi aussi beaucoup Hopper. J'ai en mémoire, il y a plusieurs décennies, une très belle expo à Marseille. Merci de nous avoir fait partager cette visite.
RépondreSupprimerSuper exposition marquée par l'impressionisme et la mémoire visuelle du peintre , qui prend une belle place à l'Hermitage .
RépondreSupprimerDommage que ce soit un peintre si peu connut .
Magnifiques tableaux , très influencés par Monnet :P <3