12 juin 2012

Drive - Nicolas Winding Refn

Le pendu et Cecci avaient vu Valhalla Rising, le film bizarro-hype de ces dix dernières années (ou bien des suivantes?), aux dialogues presque vides et aux images plananes. Ils s'étaient dits qu'il fallait boire avant, et pas qu'un peu, pour en profiter pleinement.



Du même réalisateur, voici Drive.
Le héros parle à peine plus que celui de VR. Il est blond, beau, creux. Il conduit, très bien.
La scène d'exposition est totalement bluffante : L.A, la nuit, un casse, une poursuite tranquille en voiture. Ensuite, l'histoire est plutôt mal menée, un peu sentimentale, un peu noire. La réalisation, quant à elle, est brillante, plastique, visuelle, hyper esthétisante. Le héros sans nom, pure façade, devient une étrange créature du cinéma. Mais Cecci a dit qu'elle n'en avait pas grand-chose à faire des histoires de voitures.
Le Dr Orlof parle de ce film bien mieux que moi.




2 commentaires:

  1. J'ai eu le même sentiment : beau et creux.

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  2. Il y a quelque chose de magique dans ce film ; l'histoire est nulle ou presque, Ron Perlman est à côté de la plaque ; Cranston est presque insignifiant ; Gosling ne joue pas ; et pourtant chaque fois que je revois Drive, je le regarde jusqu'au bout, juste pour la force de la mise en scène. Et j'attends, la scène d'ouverture, la scène de l'ascenseur, la scène du motel...

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