Nous avions beaucoup aimé découvrir les aventures de la famille Ingalls et nous avons donc abordé la suite avec bonheur. Dans ce second volume de l'édition française (quatrième de l'édition américaine, si j'ai bien compris), la famille Ingalls a quitté le territoire indien pour une communauté rurale du Wisconsin. On y voit les parents lutter et travailler pour donner à la famille une maison et un minimum de confort.
Le livre a les mêmes grandes qualités que le tome 1 : attention aux détails, aux sentiments, à la nature. Tout comme le premier tome, il ne s'agit pas d'un livre provocateur : il exalte l'amitié, l'unité familiale, la solidarité des hommes. Il paraît que les souvenirs de Laura Ingalls ont été édulcorés pour ces livres destinés aux enfants, mais qu'on ne se méprenne pas : la petite maison est une œuvre remarquablement éditée (au sens noble du mot) : le récit des mois passés au bord de la rivière Plum par les Ingalls est très bien mené, d'épisode comique en épisode tragiques. Certaines scènes (le blizzard, la pluie de sauterelles) sont réellement terrifiantes et les motifs d'inquiétude ne manquent pas.
Laura grandit, n'est pas une enfant parfaite. On lit en sous-texte les controverses entre les parents, leurs soucis, les risques financiers pris par une famille pas bien riche. Bref, nous aimons tout autant que le premier tome et nous lirons la suite avec plaisir.
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