Avez-vous envie d'un roman policier anglais, situé dans les années 30 dans une station balnéaire, avec un meurtre compliqué, de l'humour pince sans rire et des dialogues savoureux ? Le tout entre gens de bonne compagnie, qui n'hésitent toutefois pas à faire nombre de sous-entendus amusants ? Vous serez ravis.
Le mort du 18 juin est une enquête de Lord Peter Wimsey, aristocrate élégant, fortuné, cultivé, insupportable, en compagnie de Ms Harriet Vane, auteure de romans policiers dont le premier est désespérément amoureux. L'énigme est tordue, pleine de questions d'horaires, de trains, de marées, et de personnages pittoresques, barbier itinérant, gentleman-farmer butor, riche vieille dame cherchant à se recaser avec beau danseur mondain, etc.
Le tout est très amusant (même si le roman traîne un peu dans son dernier quart et son parcours méthodique des hypothèses, avant une fin réussie). Merci à Tristan Lhomme de nous avoir fait découvrir cette grande dame du crime novel (lisez son article pour profiter de considérations biographiques intéressantes sur l'auteure et ses ambitions). Tiens, zut, je viens d'en commander un autre...
(A part ça, l'édition française est hideuse)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire