J’ai sorti celui-ci de ma bibliothèque pour le lire aux enfants. Je l’avais lu à sa sortie en français et en gardait un bon souvenir, mérité.
Blackbury, petite ville anglais pleine de chômage, de déprime et de politiques modernes, 1991. Johnny Maxwell joue aux jeux vidéos, beaucoup, ce qui donne un sujet de conversation avec ses copains et permet de s’isoler de ses parents qui s’engueulent.
Alors qu’il s’apprête à dégommer des Aliens, ceux-ci se rendent: ils en ont marre de se faire fusiller par tous les vaisseaux humains qu’ils croisent et aimerait que l’un d’eux les aide à atteindre la terre promise. Celui-là, ce sera Johnny.
Sur cette prémisse très casse-g, Terry Pratchett construit un très bon roman. Il s’agit d’abord du meilleur témoignage sur la manière dont on jouait aux jeux vidéos quand moi j’étais gamin (mais des enfants contemporains s’y retrouveront, c’est dire que le roman est bon). Le sauveur… est aussi un roman social caustique et sensible, une chronique d’adolescence, un hommage à plein de thèmes de science-fiction. Le propos en est parfois assez noir, traversé de blagues pratchettiennes, mais c’est surtout un roman sur l’imaginaire et la manière dont il nous accompagne et nous soutient.
J’ai adoré le relire.
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