Comme le lecteur de ce blog s’en rendra sans doute compte, les billets ont été peu nombreux en cette fin d’année 2018. Je rattrape ici des notes sur mes lectures récentes.
Dans le cadre du 2018 non mixte, j’ai continué ma découverte des romans de Dominique Manotti. A l’usage, mon enthousiasme s’est un peu émoussé mais j’ai continué à avoir du plaisir à les découvrir.
L’honorable société est un roman noir situé lors de la présidentielle 2007. Les noms ont été remplacés, les entreprises déguisées, mais le lecteur attentif saura comprendre qui et quoi les auteurs désignent.
Mêlant militants écolos, industrie nucléaire et scandales politiques, le roman est une sorte de version littéraire des articles de Mediapart. Tout est inventé, mais tout pourrait être vrai, et c’est le pouvoir policier/politique/économique à la française qui y est décrit. C’est intéressant, l’intrigue est palpitante (et fait même un détour déguisé par le Moulin d’Andé cher à mon coeur), le policier intègre (et sans relief, je ne me rappelle plus le personnage) parvient quand même à coincer certains des affreux.
Comme souvent dans les romans de Manotti, je suis plutôt gêné par les scènes de sexe, qui sont tout le temps des lieux de manipulation et de domination un peu cracra.
La scène d’ouverture du roman, avec barbouzes policiers et hackers écolos, est vraiment très chouette.
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