Dans ce film, une famille pauvre plutôt sympathique : un père nonchalant, une mère colérique, le fils timide mais malin et la grande soeur « artiste » et mauvaise tête, vivent dans un entresol d’une grande ville. Parce qu’un de ses bons potes servait de prof d’anglais à la fille d’une famille riche et part à l'étranger, le jeune homme entre dans le quotidien d’une famille de bourgeois installés dans une magnifique maison d’architecte.
Dans cette famille, il y a la maman belle et naïve, le papa riche, influent et cynique, la grande soeur un peu timide, le petit frère « traumatisé » et foufou, et le chauffeur, et la gouvernante livrée avec la maison.
Le film raconte comment les deux familles vont interagir et notamment comment les pauvres vont tenter de faire leur trou dans la grande maison des riches. Ce sujet très lutte des classes est traité d’abord comme une comédie grinçante, qui vire dans le weird et le côté un peu horrifique.
C’est très bien filmé, avec une certaine lenteur, et un sens très fort de l’architecture et de l’espace. Les acteurs rendent chacun leur personnage touchant et intéressant.
J’ai particulièrement aimé la scène diluvienne, lors de l’apex du récit (au milieu), autour des pluies et de l’inondation. La manière dont les émotions, les relations sociales, la ville et la météo se font écho donne un moment de cinéma très puissant.
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