Passage de la frontière... La comtesse est épuisée
L'univers de la pièce mélange les références géographiques et temporelles, créant un flou propre au rêve: on est à la fois après la révolution française et après la révolution russe, dans les années 30 et au 18ème siècle. L'auteur respecte les caractères des personnages de la pièce d'origine, tout en les faisant évoluer dans leur nouvel univers, c'est d'ailleurs peut-être pour moi une limite de la pièce : j'ai le sentiment qu'il aurait pu secouer/casser ses jouets un peu plus.
Chez les douaniers
Jacques Lassalle met en scène ces tribulations tristes comme un manège de chevaux de bois, un peu joyeux, un peu agaçant, avec des musiques un peu lourdes comme un strudel à la crème un peu rance... jusqu'au magnifique passage du cabaret, plein de tendresse, et au retour au château d'Almaviva où Figaro montre avec un immense talent comment il a choisi entre l'honnêteté et la débrouillardise...
Le comte et Suzanne au bureau de la ligue internationale d'aide aux émigrés
Les acteurs sont tous très beaux, rocailleux, blessés, créant des personnages qui titubent dans un monde qui ne veut plus vraiment d'eux... Du bon travail.
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