Don't take me home until I'm drunk - very drunk indeed.
Une très belle jeune femme vit seule dans un appartement au joyeux désordre, en compagnie d'un chat à qui elle n'a jamais pris la peine de donner un nom. Un écrivain entretenu s'installa au-dessus de chez elle, elle le baptisera "Fred", du nom de son frère adoré. Elle s'appelle Holy (pour Holiday) et elle est jouée par Audrey Hepburn, peut-être la plus belle actrice de cinéma de tous les temps.
Breakfast at Tiffany's est adapté d'une novella de Truman Capote. Ca se passe à New York, c'est plein d'une vie pétillante et superficielle, de mots d'esprits et de douleurs cachées.
Holy est une call girl. Elle est charmante, délicieuse, merveilleuse et complètement paumée. Elle fuit, elle rit, elle construit des illusions dont on voit bien combien elles sont mortifères... Et son histoire est filmée dans technicolor pimpant, le récit des bourré d'humour, de gags burlesques (la scène de la fête est énorme), de situations incongrues et drôles. Le charme opère, on s'amuse, on sourit et on a peur pour cette pauvre Holy jetée dans sa course en avant.
On sent que le scénario de Hollywood a gommé les nombreux sous-entendus homosexuels, que la fin est là pour que nous ne soyons pas trop tristes. Reste que le film a une grâce folle, à l'image de Holy mangeant son petit déjeuner au petit matin devant les vitrines de Tiffany's, car, comme elle dit : Nothing very bad could happen to you there.
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