Suite de mon exploration de Poudlard, source inépuisable de conversations amusantes à la maison ou sur le chemin de l’école. Je n’ai pas encore fini de le lire (ou plutôt de l’écouter - j’ai choisi la version audio pour celui-là).
Je pourrai commencer la chronique de la même façon que la précédente: cette 4ème année à Poudlard va mal se passer. Voldemort est en maraude, Harry grandit et devient un peu con, le nouveau prof de défense contre les forces du mal est pittoresque. Business as usual.
J’ai l’impression toutefois que ce tome 4 marque un tournant, puisqu’il est aussi long que les deux précédents cumulés. On quitte le récit relativement ramassé pour un roman qui nous permet de passer du temps dans le monde des sorciers, racontant toutes sortes d’épisodes (la coupe du monde, la lutte d’Hermione pour La Défense des elfes de maison, les fâcheries de Harry avec ses amis) qui sont, au mieux, amusants, au pire ennuyeux.
Comme le monde des sorciers ne m’intéresse pas tant que ça, je m’ennuie beaucoup. Je me demande si J.K. Rowling avait commencé à avoir du succès quand elle a proposé ce livre à son éditeur. Si c’est le cas, on voit bien que ce dernier n’a pas osé lui demander de faire des coupes. En même temps, j’imagine que ce temps passé dans Poudlard et dans ses alentours propose aux lecteurs fans un espace heureux et confortable. S’il y a des lecteurs fans dans le public, qu’en dites-vous ?
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