Ce film a été vu dans le cadre d’un cycle domestique informel « faisons-nous une culture western ».
Ca commence par une bande de braves soldats qui arrivent en ville. Ils sont virils et bien rasés. La ville est calme et tranquille. Des sales types les attendent sur le toit, en embuscade.
Puis les soldats entrent dans la banque et… ces braves types sont en fait des bandits ! Et les sales types des chasseurs de primes ! Et après ça, ça défourraile à tout-va pendant quinze minutes, on ne sait pas qui sont les gentils ni les méchants, des innocents meurent, le combat est super sale et même un gentil spectateur blasé comme moi commence à se sentir un peu mal devant tant de sang et de violence.
Suit un film étonnant, une course-poursuite entre des bandits durs en affaire et des chasseurs de primes pas meilleurs qu’eux. L’écoeurement passe, on en vient à s’attacher à ces humains pas recommandables, aux paysages qui traversent, aux enfants et aux femmes qui les observent. Peckinpah film les visages, les silences, les suspensions, entre deux explosions de violence. Ça se terminera mal, certains essaieront de bien faire et mourront, d’autres se planqueront et s’en tireront. Les scènes d’action sont longues et produisent parfois de très belles images, d’un spectaculaire parfois dantesque.
Un films d’Hommes (avec des grosses voix, des dents gâtées et des odeurs de slips sales) mais qui s’attarde à montrer les femmes et les enfants voyant défiler (et devenant victime de) toutes ces violences. Les acteurs sont formidables (et pas glamour), les personnages excellents.
Un drôle d’alcool à boire. Une fois les premiers goûts passés, j’ai aimé.
Ici, une intéressante chronique de Roger Ebert qui a vu le film à sa sortie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire