Après bientôt trois semaines, l'expérience ouverte avec transparence des relations touche à sa fin.
Merci à tous ceux qui l'ont suivie, soutenue et relayée. Merci pour les mails d'encouragement, pour les appels à l'éditeur, pour vos questions et votre soutien.
La dernière version du livre se trouve maintenant en librairie. La dissociation a eu lieu et plus personne ne peut rien en dire. Surtout pas moi.
06 octobre 2010
27 septembre 2010
Chien du heaume - Justine Niogret
Une lecture faite grâce à l'excellent Xavier, de Scylla, puissent les dieux bénir sa librairie et faire pleuvoir sur lui la prospérité !
Chien du heaume est un récit vendu comme une quête un peu gore dans un Haut Moyen Age historique. Chien du heaume est le nom (moitié hommage, moitié insulte) donné à une femme mercenaire armée d'une hache. Elle est petite, laide et n'aime pas qu'on la provoque. Elle tue ceux qu'on lui dit de tuer, pour pouvoir manger, le monde n'est pas très aimable ma bonne dame. Dans Chien du heaume, l'hiver est froid, les nuits sont dures, la forêt est un monde de ténèbres humides où l'on ne pose les pieds qu'avec hésitation. L'évocation du moyen-âge est loin des clichés aimables, on est plutôt ici dans une version glacée et désespérée de l'époque.
Tout cela je le savais avant de lire le livre et de fait, le livre tient ses promesses de froid de désespoir et de violence. Mais au fond, le sujet n'est pas là. Car dès le troisième chapitre, Chien se trouve un ami/protecteur, un maître qui la nourrit dans son château des brumes. Et là le roman, tout en gardant les teintes évoquées précédemment, bascule dans une curieuse douceur. Certes, on y voit des guerriers couverts de fer, un tueur au masque de Salamandre, des représentants d'anciens peuples battant le tambour dans des forêts humides. Mais le maison où se réfugient les mercenaires sans visage, où le Seigneur Sanglier enferme son épousée/enfant de neuf ans, où le forgeron Regehir conte et se lamente et bat le fer dans les ténèbres, cette maison devient pour Chien et le lecteur un refuge, un cocon dont on ferme les portes face à l'hiver, dont l'on cherche l'ombre en été. L'espace d'une enfance, d'une gestation, d'une transformation, et c'est là l'aspect le plus intéressant du livre.
Chien du heaume n'est pas un roman parfait. C'est un livre sincère, prenant, avec sa propre musique, qui ouvre plus de portes qu'il ne suit de chemins. Certaines scènes sont des ébauches, certaines situations ne sont pas développées autant qu'elles pourraient. Sa sincérité fait sa force. Une chanson née de l'angoisse, du malaise, d'envies de violence, d'amour et de douceur.
17 septembre 2010
Transparence des relations (edit)
Un peu de communication personnelle, une fois n'est pas coutume.
Il semble parfois vain d'agir. Mais le projet me tient à coeur et je voudrais lui donner une chance de vivre pleinement sa vie. Voici ma manière (sans doute ridicule) de le défendre.
Au nom de la transparence !
Mise à jour:
le commentaire de Gromovar sur la première version de ce post me laisse penser que je n'ai pas été très explicite. Je cherche à défendre la parution de Cleer / une fantaisie corporate, à laquelle j'accorde un intérêt légitime.
Le blog Au bout de la corde n'est pas vraiment le lieu d'une telle défense (je l'ai toujours pensé comme un espace de chroniques culturelles et affinités plutôt que comme un espace auto-promotionel - mais d'autres verraient peut-être les choses autrement).
C'est pourquoi j'ai ouvert un autre blog, Transparence des relations, qui développera les différents moments de la vie éditoriale du livre, quelle que soit sa destinée.
Transparence des relations
Un peu de communication personnelle, une fois n'est pas coutume.
Il semble parfois vain d'agir. Mais le projet me tient à coeur et je voudrais lui donner une chance de vivre pleinement sa vie. Voici ma manière (sans doute ridicule) de le défendre.
Au nom de la transparence !
http://transparencedesrelations.blogspot.com/
Il semble parfois vain d'agir. Mais le projet me tient à coeur et je voudrais lui donner une chance de vivre pleinement sa vie. Voici ma manière (sans doute ridicule) de le défendre.
Au nom de la transparence !
http://transparencedesrelations.blogspot.com/
21 août 2010
Au sujet du podcast...
La publication du dernier épisode de Mademoiselle Belle marque la fin de mes tentatives de podcast.
On retrouvera une liste brève des morceaux podcastés sur cette page. Je ferai peut-être une publication un peu mieux packagée (images, résumés, etc.) des épisodes déjà produits, mais je ne prévois plus de publications régulières à court ou moyen terme (même si j'ai trouvé, dans un certain recueil de nouvelles de SF français, un texte que j'aimerais bien lire...).
Quelques explications, pour les curieux.
Mon idée, derrière le podcast, était de pratiquer la lecture à haute voix, discipline que j'apprécie beaucoup et que je ne pratique pas assez, et de trouver un nouveau canal de diffusion pour des textes personnels et pour des textes que je jugeais trop mal connus. Cette activité s'ajoutait à un paquet d'autres, parmi lesquelles : une vie familiale intéressante, une vie professionnelle exigeante, l'écriture de romans et nouvelles, etc. Je ne voulais pas que la réalisation des enregistrements me prît trop de temps.
Au final, j'ai calculé que pour réaliser un podcast de niveau correct, il me fallait compter 5 à 6 fois le temps de lecture du texte de travail. Soit 3h de boulot pour 30' de résultat final. Ce temps comprend :
- une prélecture du texte suivie d'une phase d'édition de ce dernier (pour mes textes personnels, bien sûr : la lecture à voix haute fait voir des milliers de défauts...),
- l'enregistrement, en plusieurs prises, de la lecture du texte,
- le montage de ce dernier,
- la préparation du billet
Je suis loin d'être satisfait du résultat obtenu, qui est à des kilomètres encore des lectures à haute voix que j'aime et apprécie. Celles d'utopod, et surtout celles de Sophie Loubière, dans Parking de Nuit, maudite soit la direction de France Inter qui a mis fin à cette belle émission. Sophie, vous allez me manquer, je suis sûr que vous auriez aimé lire à l'antenne Maurice Pons et David Calvo.
J'ai déduit de tout cela qu'il allait falloir travailler quelques fondamentaux pour progresser : la diction, la technique d'enregistrement, l'intonation, etc. Lire pour s'enregistrer ne s'improvise pas du tout. Je m'y remettrai peut-être quand je serai plus à l'aise.
Un peu de technique:
j'ai utilisé pour l'enregistrement un micro Samson Go Mic, branché directement en USB sur mon mac.
L'enregistrement et le montage ont été réalisés avec Garage Band.
Le podcast a nécessité l'utilisation de blogger et de feedburner.
Je lis généralement en une prise, en me reprenant chaque fois que je rencontre des difficultés. Le montage élimine ensuite toutes les nombreuses scories.
Je remercie pour leurs conseils et leur soutien: Lucas Moreno, Cédric et Sylvain. Cédric Ferrand, Effelle et tous ceux qui m'ont fait des retours ou qui m'ont soutenu sur ce projet. Et Norn, bien sûr, qui m'a permis d'utiliser des extraits de l'excellent album Fridj.
Les amateurs de SF francophone podcastée se tourneront avec bonheur vers la référence en ce domaine, Utopod. Je sais maintenant la quantité de travail qu'il y a derrière ces publications, et je félicite Lucas et ses amis pour la qualité obtenue.
On retrouvera une liste brève des morceaux podcastés sur cette page. Je ferai peut-être une publication un peu mieux packagée (images, résumés, etc.) des épisodes déjà produits, mais je ne prévois plus de publications régulières à court ou moyen terme (même si j'ai trouvé, dans un certain recueil de nouvelles de SF français, un texte que j'aimerais bien lire...).
Quelques explications, pour les curieux.
Mon idée, derrière le podcast, était de pratiquer la lecture à haute voix, discipline que j'apprécie beaucoup et que je ne pratique pas assez, et de trouver un nouveau canal de diffusion pour des textes personnels et pour des textes que je jugeais trop mal connus. Cette activité s'ajoutait à un paquet d'autres, parmi lesquelles : une vie familiale intéressante, une vie professionnelle exigeante, l'écriture de romans et nouvelles, etc. Je ne voulais pas que la réalisation des enregistrements me prît trop de temps.
Au final, j'ai calculé que pour réaliser un podcast de niveau correct, il me fallait compter 5 à 6 fois le temps de lecture du texte de travail. Soit 3h de boulot pour 30' de résultat final. Ce temps comprend :
- une prélecture du texte suivie d'une phase d'édition de ce dernier (pour mes textes personnels, bien sûr : la lecture à voix haute fait voir des milliers de défauts...),
- l'enregistrement, en plusieurs prises, de la lecture du texte,
- le montage de ce dernier,
- la préparation du billet
Je suis loin d'être satisfait du résultat obtenu, qui est à des kilomètres encore des lectures à haute voix que j'aime et apprécie. Celles d'utopod, et surtout celles de Sophie Loubière, dans Parking de Nuit, maudite soit la direction de France Inter qui a mis fin à cette belle émission. Sophie, vous allez me manquer, je suis sûr que vous auriez aimé lire à l'antenne Maurice Pons et David Calvo.
J'ai déduit de tout cela qu'il allait falloir travailler quelques fondamentaux pour progresser : la diction, la technique d'enregistrement, l'intonation, etc. Lire pour s'enregistrer ne s'improvise pas du tout. Je m'y remettrai peut-être quand je serai plus à l'aise.
Un peu de technique:
j'ai utilisé pour l'enregistrement un micro Samson Go Mic, branché directement en USB sur mon mac.
L'enregistrement et le montage ont été réalisés avec Garage Band.
Le podcast a nécessité l'utilisation de blogger et de feedburner.
Je lis généralement en une prise, en me reprenant chaque fois que je rencontre des difficultés. Le montage élimine ensuite toutes les nombreuses scories.
Je remercie pour leurs conseils et leur soutien: Lucas Moreno, Cédric et Sylvain. Cédric Ferrand, Effelle et tous ceux qui m'ont fait des retours ou qui m'ont soutenu sur ce projet. Et Norn, bien sûr, qui m'a permis d'utiliser des extraits de l'excellent album Fridj.
Les amateurs de SF francophone podcastée se tourneront avec bonheur vers la référence en ce domaine, Utopod. Je sais maintenant la quantité de travail qu'il y a derrière ces publications, et je félicite Lucas et ses amis pour la qualité obtenue.
Ses cheveux blonds étaient défaits, emmêlés
Ses cheveux blonds étaient défaits, emmêlés, collés par la sueur et la peur à son front, sa longue chemise rouge déchirée la rendait aussi troublante que plus tôt dans le kiosque… Elle était griffée par endroit et la chair de ses poignets portait les marques se ses liens.. Si je me fais enlever par un dragon, viendrez-vous me sauver ?

Voici la cinquième et dernière partie de Mademoiselle Belle, le récit commencé dans ce billet.
Résumé de l'épisode précédent : Jaël est tombé dans le labyrinthe, il est temps de faire face aux monstres...
Ici, la page du recueil aux éditions Mnémos, qui m'ont donné l'aimable autorisation de lire ce texte en ce lieu.
Une page consacrée à Jaël, sur le site de l'auteur.
Image (c) Fragonard
Comme je l'ai déjà dit à Effelle, cette version du texte est très différente de celle publiée aux éditions Mnémos. Le style a été énormément retravaillé, et mériterait d'être travaillé encore.
Image (c) Fragonard
Comme je l'ai déjà dit à Effelle, cette version du texte est très différente de celle publiée aux éditions Mnémos. Le style a été énormément retravaillé, et mériterait d'être travaillé encore.
Les ennemis du RSS et ceux qui ignorent ce sigle pourront s'abonner par e-mail dans la colonne de droite de cette page.
Télécharger l'enregistrement en mp3.
Générique : extrait de Fridj, par Norn. Tous droits réservés.
Enregistrement mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
12 août 2010
Une fenêtre lui révéla le jardin plongé dans la nuit sous la lune encore haute.
Il était dans un des couloirs du palais, longeant les murs, l’esprit brumeux et le pas hésitant. Il avait dû sortir de la salle aux plafonds étoilés, mais impossible de savoir quand ou comment... Une fenêtre lui révéla le jardin plongé dans la nuit sous la lune encore haute. Il avançait en titubant dans un couloir indistinct au milieu d’une aile déserte. Pas de musique, pas de rires ni de conversations, pas même les murmures des alcôves ; il faisait froid.
Voici enfin la quatrième (et avant-dernière) partie de Mademoiselle Belle, le récit commencé dans ce billet.
Résumé de l'épisode précédent : Jaël tente d'oublier dans les distractions, jeux et drogues, le fait d'avoir abandonné Cidalise à son sort. Et il y arrive plutôt bien, d'autant que la compagnie de madame Meriel est bien agréable. Mais après l'ivresse viennent toujours des moments de lucidité...
Ici, la page du recueil aux éditions Mnémos, qui m'ont donné l'aimable autorisation de lire ce texte en ce lieu.
Voici enfin la quatrième (et avant-dernière) partie de Mademoiselle Belle, le récit commencé dans ce billet.
Résumé de l'épisode précédent : Jaël tente d'oublier dans les distractions, jeux et drogues, le fait d'avoir abandonné Cidalise à son sort. Et il y arrive plutôt bien, d'autant que la compagnie de madame Meriel est bien agréable. Mais après l'ivresse viennent toujours des moments de lucidité...
Ici, la page du recueil aux éditions Mnémos, qui m'ont donné l'aimable autorisation de lire ce texte en ce lieu.
Une page consacrée à Jaël, sur le site de l'auteur.
Image (c) Fragonard
Les ennemis du RSS et ceux qui ignorent ce sigle pourront s'abonner par e-mail dans la colonne de droite de cette page.
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Générique : extrait de Fridj, par Norn. Tous droits réservés.

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Image (c) Fragonard
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