Ce roman fait partie des classiques que l'on pensait avoir lus mais en fait, non. Merci à Jean-Philippe Depotte et a ses excellentes petite vidéos Alchimie d'un roman (allez voir ici) qui m'a donné envie de visiter ce roman. Ici, sa présentation de Gatsby.
Les années 20, les années folles. On ne sait pas trop qui est Gatsby, mais il donne des fêtes fantastiques dans sa propriété de West Egg, et on a beau être en pleine prohibition le champagne coule à flots. Drôle d'époque, drôle de temps : le fric, la modernité, le matérialisme, les gens changent, les riches sont de plus en plus riches, les truands deviennent respectables, les pauvres jouent aux riches... Fitzgerald évoque tout cela avec une grande classe, une grande légèreté, un sens du raccourci et de l'image qui fait mouche. Malgré le style parfois précieux, les tableaux baroques, il ne cesse de peindre un monde, notre monde, et ses drôles d'habitants, nos frères, souvent absurdes et pathétiques. Le roman est court, l'intrigue simple et serrée, une histoire d'amour à contretemps, de celles qui me rendent le plus triste.
Un classique ? A raison.
Dans ses bleus jardins des hommes et jeunes femmes passèrent et repassèrent comme des phalènes parmi les chuchotements le champagne et les étoiles.
Et pour les meneurs de jeux curieux d'une certaine ambiance de New York dans les années 20... une excellente lecture.
Je ne peux nier m'être terriblement ennuyé à cette lecture... Je n'étais pas rentré dans l'ambiance trop superficielle, et tout le discours "nous sommes une génération sacrifiée nous pauvre malheureux exhubérants dans années filles" m'avait laissé froid...
RépondreSupprimerEn effet, excellent pour créer l'ambiance d'un JdR de la période. Au moins ça à sauver.