Après les disparus de Saint-Agil, autre relecture d'enfance, moins marquante (et d'un moindre niveau) celle-là. Sans Atout est le surnom de François Robion, fils d'un fameux avocat pénaliste et lycéen (surdoué ?) à Paris. Son père possède un château en ruine en Bretagne et, partant là-bas pour les vacances de Pâques, Sans Atout découvre que le château est hanté par un cheval invisible...
On est dans un récit de jeune détective et un mystère façon club des cinq que le lecteur attentif élucidera rapidement. Boileau & Narcejac sont des pros, l'ensemble est bien ficelé et sent bon ses années 60. Au-delà d'un récit policier bourgeois (et pas très féministe), le portrait du jeune homme (et les implicites qui l'entourent : est-il surdoué ? malade ?) est réussi. Et un des chapitres, celui de l'infiltration dans le repaire du "méchant", par un jeune garçon très imaginatif est loin au-dessus du lot du reste du récit, touchant à un suspense angoissé tout à fait délicieux.
Faire de ce roman un classique est un peu trop lui accorder ; c'est un gentil livre, convenable et daté. Il est par exemple beaucoup moins puissant et riche que les oeuvres plus modernes de Norma Huidobro.
Faire de ce roman un classique est un peu trop lui accorder ; c'est un gentil livre, convenable et daté. Il est par exemple beaucoup moins puissant et riche que les oeuvres plus modernes de Norma Huidobro.
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