Nous n’avions jamais vu de film d’Agnès Varda.
Dans celui-ci, on suit en quasi temps réel Florence, dite « Cléo », la vingtaine, starlette de la chanson yéyé, à travers Paris entre cinq heures et sept heures, le 21 juin 1961.
Cléo est angoissée, elle attend le résultat d’un examen médical qui peut faire basculer sa vie. Cléo a peur de la mort.
On va la suivre dans les rues de Paris, chercher du réconfort auprès d'amis plus ou moins solides et fiables. Dialogues naturalistes, chansons, DS, clopes, drague à l’ancienne (« alors, on se promène ? », « vous habitez chez vos parents? »), Cléo a tout ce que je pourrais détester dans un film français/parisien, mais est en vérité un excellent film, magnifiquement tourné, monté, joué, intelligent et subtil de bout en bout. Un des plus beaux films de femme sur les femmes que j’aie jamais vu, précis, doux et fragile. Une merveille de pur cinéma.
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