Le film est un de mes films préférés de tout les temps. On a eu le bonheur de le faire découvrir à Marguerite, 12 ans, récemment, qui l'a montré à sa best friend le lendemain. J'avais lu le roman durant mes études, dans le cadre d'un cours d'anglais, et en gardais un bon souvenir, des images et des sentiments curieux. Le malaise conjugal de Deckard, le fusion mercerienne, les appartements vides, la poussière...
Relu cet été, dans notre monde pré-apo. C'est un livre formidable, rapide à lire, bourré d'idées et d'images fortes. Dick multiplie les intuitions, les idées justes. Ce que notre rapport aux animaux dit de notre humanité. La tropie comme accumulation d'objets qui vieillissent. L'incertitude, à chaque pas que nous faisons, tout le temps. La nécessité pour l'humanité de plus d'empathie. Le rêve de quitter la Terre et coloniser Mars. J'avais oublié (spoilers) le fait que Rachel et Pris sont des doubles. Que le commissariat est double. Que le chasseur de primes est double, que Mercer est double...
La postface d'Etienne Barillier est très bien, je rejoins son envie d'imaginer Rick Deckard heureux.
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