Ecrit dans les années 50, le livre relate le voyage (en voiture) de plusieurs mois vers l'orient du jeune Nicolas, qui fuit le vide et l'étouffement de la vie dans sa Suisse natale. Voyage aller (qui connaîtra un retour) plein de rencontres dans les Balkans, en Anatolie ou en Perse, jusqu'à l'Afghanistan. Le livre est une méditation rêveuse et poétique sur le voyage, sur la façon dont il fait les hommes. Il parle surtout de la recherche du bonheur, de ces instants uniques qui forment l'échine d'une existence.
La seule chose positive que je puisse dire du spectacle est qu'il m'a donné à entendre le texte, merci pour ça. Six comédiens, pas manchots pourtant, se sont passés la parole comme on se passe la balle, pour relater les rencontres et les voyages de Bouvier. Le décor était composé d'un assemblage bizarre de tables, de caisses, de machins, de tissus. Je n'ai rien compris à la logique de la mise en scène, aux différentes incarnations du narrateur, aux jeux de ceci ou de cela. Malheureusement, ce spectacle était plus agréable à voir en fermant les yeux, pour ne pas gâcher les images de Bouvier par les clowneries bizarres des acteurs. Tout me paraissait mis à distance, maltraité, désossé plutôt qu'évoqué. On se serait volontiers endormi dans son fauteuil.
Une remarque perfide : le succès de ce (mauvais) spectacle s'expliquerait-il à cause de l'aspect helvetico-suisse de son sujet ?
Je préfère les films que tu regardes aux pièces auxquelles tu assistes !...
RépondreSupprimerUn acteur suisse qui essaye d'imiter Michael Jackson dans Smooth Criminal... Ça partait mal, comme billet.
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