Et pourtant c'est très bien. Parce que Guibert ne tient aucun discours général, parce qu'il ne défend aucune thèse. Parce que son livre est dense, épuré, constitué d'une collection d'impressions entrelacées, constituant un tableau plus vaste. Parce qu'il a le sens des mots, de leur poids, de leur puissance. Parce que son livré, malgré la médiocrité qu'il relate, n'est pas dépressif, mais plutôt drôle, acide, aimant, cruel. Parce qu'il parle de la possession, des corps, de la jouissance et de l'abrutissement. Par l'écriture, il touche à la vérité.
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