Summer wars est un film dont le pitch n'avait pas grand chose pour m'intéresser : il y est question d'un lycéen plus fort en maths qu'en filles, invité par la plus jolie fille du lycée à une partie de campagne – on devine là le catalogue des poncifs de l'univers imaginaire japonais. On y trouve aussi un monde virtuel, Oz, sorte de croisement entre un méga-facebook et Second Life, ou des millions d'avatars font ce que nous faisons tous les jours sur internet : acheter des bouquins, bavarder, déclarer nos impôts, jouer...
Et en fait, summer wars est un film formidable. C'est un film incroyablement énergique, gentil, positif. L'histoire est très maligne, à la fois fraiche, touchante et totalement contemporaine. Le scénario trace le portrait de l'étonnante famille Jinnouchi, l'équivalent japonais d'une famille de vieille noblesse d'épée française, avec son vieux chateau à la campagne et ses fêtes de famille. L'histoire est drôle, palpitante, émouvante, se permettant même de beaux moments contemplatifs (je pense notamment à la scène du petit matin où...)
Graphiquement, l'ensemble est splendide : qu'il s'agisse des décors du chateau, du monde virtuel d'Oz, des scènes de combat dans cet univers... Le film donne à voir, il incarne de grands fantasmes d'informaticien. Il suffit de voir l'inventivité des interfaces que manipule Love machine, la manière dont les avatars interagissent... Là où facebook reste un site internet relativement laid, Oz incarne ce que pourrait être un réseau social pleinement développé.
Bref, c'est beau, c'est intelligent, c'est marrant, c'est poétique, c'est grand public et c'est surtout très positif. Malgré son drôle de titre, il faut voir summer wars.
La délicate rencontre de Kenji avec la grand-mère de Natsuki...
King Kazma, un mon avatar préféré
Le clan Jinnouchi
Chronique tentante comme souvent... j'y viendrais.
RépondreSupprimerVu, une très bonne surprise.
RépondreSupprimerMerci de l'avoir mis en avant.
Vu aussi grâce à ta chronique : j'ai passé un très joli moment.
RépondreSupprimer