Suite de nos aventures romaines (voir ici le billet précédent)
Cyrène, de nos jours. Le temps a passé. La guerre civile passe là où s'agitaient nos PJs. |
Je vous avais ennuyés dans le billet précédent avec des considérations mystico-truc sur les forces souterraines. L'intérêt narratif de ces forces, est de pouvoir imaginer des voyages qui ne doivent pas franchir certaines lignes imaginaires... Flavia a été chargée par les vestales d'un "pouvoir" qu'elle ne comprend pas, et qu'elle devra libérer au moment voulu. Mais si elle approche les "lignes", chargée de cette puissance, les dieu souterrain se retourne, les forces sismiques frémissent (et on hurle au capitaine du navire de changer de cap !)
Nous avons eu droit à une escale à Catania, et une aventure le long des flancs de l'Etna, point d'ancrage de certains des triangles magiques (rien de plus terrifiant pour les PJs qu'un volcan dont les grondements semblent liés à leurs mouvements). Puis, une fois sur les côtes de l'Afrique, des tribus de cavaliers dont les chamanes rêvent d'une femme qui... (le Dieu envoie ses rêves et demande qu'on lui ramène la femme). Enfin, un raz de marée soulèvera le navire des PJs lors de la traversée impromptue d'une ligne (ils avaient fait une erreur de calcul, croyant que le triangle pointait sur Alexandrie alors qu'Ibbas est au sud de Cyrène), un des esclaves favoris de Flavia sera emporté par les flots et il faudra un miracle pour que nos héros ne terminent pas noyés.
Ils finiront par arriver à Cyrène, puis à faire l'erreur de parler de leur mission au gouverneur. Si Flavia n'avait pas eu la prévenance de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier (Germanicus d'un côté, avec des bédouins recrutés exprès pour) et elle d'un autre avec une escorte du gouverneur, l'affaire aurait tourné court.
La belle dame romaine finira jetée en croupe sur un cheval avec un jeune bédouin aux dents blanches, pendant que l'ancien esclave germain explorera des souterrains aux parois couvertes d'un mystérieux champignon jaune sous lequel dorment les cadavres de rêveurs engloutis. Il échappera de justesse à la trahison de Nephotès.
A la fin, les cavernes s'effondrent (le "sort" imprimé en Flavia avait comme vertu d'appeler Bekhret, ce qui provoque un énorme tremblement de terre), Taran Ish est englouti avec une partie des hommes de Flavia et l'on se replie piteusement vers Alexandrie en tentant de se faire oublier des hommes du gouverneur Labienus.
A Rome, les ennemis politiques de Tremulus n'ont pas manqué de profiter de la faiblesse de ce dernier pour l'écarter, ainsi que le mari de Flavia. Les adeptes des cultes orientaux poussent leurs pions et dégagent les vieux romains. Qui sait quels maléfices se cachent derrières les adorateurs de Cybèle ou d'Isis ?
(à suivre...)
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