C'est l'hiver. François Gauthier arrive à Kernach, en Bretagne, pour rendre visite à sa cousine, Claude Dorsel. Celle qui aimait tant qu'on la prenne pour un garçon, refusant son prénom de Claudine. La neige tombe de plus en plus fort. La copine de Claude vient la chercher à la gare. Et Dagobert est mort depuis longtemps.
Enfant, je n'ai pas lu que Fantômette, mais aussi le Club des Cinq, adaptation et transposition de la série anglaise. J'ai tenté d'en relire récemment : ça a moins bien vieilli que les aventures de l'héroïne de Georges Chaulet. A l'époque, toutefois, ça m'enchantait, et je ne retirerait pas à Enid Blyton les nombreuses heures de plaisir passées avec ses young detectives. Ce furent, je crois, les premiers romans que j'ai lus de ma propre initiative.
Michel Pagel a dû beaucoup aimer, pour proposer cet hommage un peu lynchien au Club des Famous Five. Thriller enneigé, réflexions ironiques et jeu méta-littéraires seront de la partie, dans un roman aussi intriguant et amusant que court, le format étant sans doute lui-même un écho aux lectures enfantines. L'auteur des Flammes de la nuit me semble mener ici avec les cinq enfants le même jeu entre réalité et fiction qu'avec les contes de fées dans son ouvrage précédent. Avec, pour le club, un thème supplémentaire : la peur de la vieillesse et l'angoisse de la mort.
Enfant, je n'ai pas lu que Fantômette, mais aussi le Club des Cinq, adaptation et transposition de la série anglaise. J'ai tenté d'en relire récemment : ça a moins bien vieilli que les aventures de l'héroïne de Georges Chaulet. A l'époque, toutefois, ça m'enchantait, et je ne retirerait pas à Enid Blyton les nombreuses heures de plaisir passées avec ses young detectives. Ce furent, je crois, les premiers romans que j'ai lus de ma propre initiative.
Michel Pagel a dû beaucoup aimer, pour proposer cet hommage un peu lynchien au Club des Famous Five. Thriller enneigé, réflexions ironiques et jeu méta-littéraires seront de la partie, dans un roman aussi intriguant et amusant que court, le format étant sans doute lui-même un écho aux lectures enfantines. L'auteur des Flammes de la nuit me semble mener ici avec les cinq enfants le même jeu entre réalité et fiction qu'avec les contes de fées dans son ouvrage précédent. Avec, pour le club, un thème supplémentaire : la peur de la vieillesse et l'angoisse de la mort.
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