03 juillet 2025

Saturn VII - par le Thune

Le Thune, c'est le théâtre universitaire de Neuchâtel. On a découvert cette année leur création : Saturn VII, une pièce de SF déjantée jouée en extérieur (au bord du lac de N au crépuscule, pour notre représentation, même si leur tournée les emmènera dans d'autres lieux).


Donc une fusée décole et emmène Erwann Man, un milliardaire, plus quelques scientifiques et personnages excentriques, pour terraformer la septième lune de Saturne (d'où le titre). La pièce commence avec le décollage de la fusée (effets spéciaux !) et va nous montrer les interactions de cette bande de fortes personnalités durant leur voyage.

La joie que procure ce spectacle vient son énergie et de sa fantaisie. C'est un récit très monté (au sens du cinéma) où des scènes multiples se parlent et se répondent, jouant aussi bien sur le registre de l'action, du whodunnit, de la comédie et bien sûr de la SF. Les acteurices emportent tout ça avec fougue, tandis que la mise en scène (on a envie de dire : la réalisation), très astucieuse, profite d'une sorte de triple plateau (si, si !) pour créer des effets intéressants. Ca donne un spectacle exubérant et drôle, mêlant théâtre, danse, arts martiaux, vidéo, dont l'histoire rebondit dans toutes sortes de directions inattendues. Des costumes très réussis donnent une jolie unité à tout cela.

Parmi les choses qui m'ont particulièrement touché : le fait que l'inspiration soit clairement celle des séries, avec leurs multitudes de personnages et de registres, revues à travers le filtre du théâtre. Et le fait que les questions de corps et de genre soient traitées avec une fluidité heureuse : le personnage badass en combat est une grand-mère jouée par un garçon (je crois), un personnage très masculin est joué par une jeune femme, etc. Tout ça est tellement évident que ça fait plaisir à voir.


Spectacle en tournée début juillet.

Infos ici: https://www.unine.ch/thune/saturnvii/

Lundi 7 juillet à 21h, au Sentier FreeTheBees, La Gîte 174/a, 1627 Vaulruz.
Mercredi 9 juillet à 21h, au Bar le Tipi, Plateau de Thyon, 1993 Veysonnaz.
Jeudi 10 juillet à 21h, à la Coopérative MOUL2, Rte d’Ogens 35, 1407 Bioley-Magnoux.
Vendredi 11 juillet à 21h, aux Jardins du Vailloud, Rue du Grand Vailloud 6, 1355 L’Abergement.
Dimanche 13 juillet à 21h, à La Filature, Chem. de la Condémine, 1315 La Sarraz.

02 juillet 2025

Treize jours et treize nuits - Martin Bourboulon

Kaboul. 2021. Évacuation de l'ambassade de France alors que les Talibans entrent dans la ville. Mohamed "Mo" Badi fait partie des derniers personnels de l'ambassade encore sur place. L'ambassadeur est déjà à l'aéroport. Il reste une poignée de ressortissants français et quelques centaines de réfugiés afghans. Comment les emmener jusqu'à l'aéroport ?


Je ne sais pas trop quoi penser de l'idée de faire un spectacle à suspense de cette situation horrible où une partie de la population d'une ville/d'un pays tente de le fuir. 


Si on accepte cette idée, que vaut le film ?

Il est basé sur un texte écrit par Mo lui même, fils de harki et à deux doigts de la retraite, et donc il épouse entièrement son point de vue. Le film est une ode à la France, au professionnalisme de ses policiers, ses soldats, ses ambassadeurs, ses institutions. La France avec peu de moyens (mais des moyens quand même) et surtout des valeurs nobles et universelles. Bien sûr j'ai envie de me moquer un peu (ça aussi c'est une valeur française), mais après avoir passé le week-end en compagnie d'un exilé iranien amoureux de mon/notre langage et ma/notre culture, je ne peux pas totalement en rire non plus.

Le film a aussi la qualité de rendre quelque chose avec les outils du cinéma de ce monde hallucinant et violent et compliqué. De ce monde affreux de mecs avec des flingues. De cette situation terrifiante et impossible. De cette foule de gens brandissant des documents et qui resteront à la porte, malgré les quelques unes et quelques uns que Mo et les gars autour de lui veulent sauver. 
J'ai aimé voir cet homme  essayer de se sortir, de sortir le groupe, pas à pas, d'une situation impossible. Sans jamais tirer un coup de feu, toujours par la parole, la négociation, la rencontre avec l'autre. J'ai aimé les voir lui et la journaliste se trouver tous les deux toujours en position faible et utiliser, pour avancer, des manteaux fragiles : le nom de la France, le droit des journalistes à être présents...

Je ne sais pas si c'était un bon film, mais c'était une expérience puissante et intéressante. (et les acteurs et actrices sont très bien)




29 juin 2025

La cantatrice empruntée - au château de Montcherand

Béatrice est chanteuse lyrique (voix de mezzo soprano), elle arrive sur scène, triste et pas très fraîche, les mots hésitants. Alice, pianiste, la rejoint et demande : « Alors ? Qu’est-ce qu’elle chante ? ». Et, à travers le chant, à travers les pièces chantées, leurs disputes et leur accord, Béatrice chante des pièces qui vont du classique à la variété, avec tout son art lyrique, et un jeu très drôle. Les pièces, par leur assemblage, par le regard qu’Alice et Béatrice posent sur elles, nous disent de manière plus ou moins directe quelque chose de la vie d’artiste, de la vie de chanteuse, d’une vie de femme qui passe son temps à chanter des personnages de femmes écrits par des hommes aux fantasmes plus ou moins nets, mais qu’elle aime chanter quand même.

Les artistes sont sincères, et très touchantes parce que sincères, et parviennent à faire ressentir l’émotion de pièces ultraconnues (« L’amour est enfant de Bohème ») ou ultra-19ᵉ (« Connais-tu le pays où fleurit l’oranger… ») ou encore ultra-déchirantes (Kurt Weill : « Retire ta main, je ne t’aime pas »), jusqu’à une chanson féministe italienne (« Noi siamo stufe di fare bambini… »).

La cantatrice empruntée donne envie d’aimer le chant (lyrique mais pas que), de le découvrir et de rire et de pleurer avec. Une très belle découverte dans la cour du château de Montcherand. Merci à l'association l'art de vie (son site, ici) pour cette excellente programmation !






Un spectacle écrit par Béatrice Nani, joué par Béatrice Nani et Alice Businaro, mis en scène par Paola Landolt.

Section 13 - une campagne pour Cthulhu Hack

Bon, on le saura, j'aime faire jouer des histoires de jeu de rôle situées dans des contextes historiques et mettant en scène le fantastique lovecraftien. Appelons ce type de jeu de rôle "l'Appel de Cthulhu", AdC. Mon penchant est plus "horreur existentielle" que "aventures pulp". Et comme je ne suis pas le seul à aimer ça, je vois passer des offres de financement participatives pour des campagnes comme les cinq supplices ou bien le très mauvais Cthulhu Tenebris. Et j'ai donc financé cette campagne autour de la Section 13, une autre production française. Suspense : alors, c'est bien ou ce n'est pas bien ?



Parlons déjà présentation matérielle : c'est très joliment fait et plutôt dépourvu de coquilles. Photos d'époque, illustrations, texte bien mis en page, c'est tout à fait lisible et impeccable. Je n'ai pas regardé ce que valaient les PDFs (en gros, sont-ils lisibiles sur une lieuse à e-ink? Si oui, OK. Sinon, c'est du foutage de g., comme la plupart des PDFs publiés par les boites américaines, par ex., qui ne sont que des tueurs d'imprimantes).

Ensuite, contenu : le livret contient essentiellement un scénario, c'est à dire de quoi faire jouer. Pas de bavardage, peu de fluff, des aides de jeu assez basiques, mais bien faites. 

La proposition de jeu est la suivante (je préviendrai quand les spoilers arriveront). Vous êtes des agents du Mi-13, la petite section des services secrets britanniques chargée de lutter contre le mythe. Une petite agence d'élite, dirigée par une femme de haute condition, qu'on envoie ici ou là quand ça déconne sec avec l'au-delà. L'équivalent britiche du bureau S créé par Tristan Lhomme.

La campagne (plutôt un gros scénario) a une articulation très classique. On n'est pas dans le Cthulhu très original - quête, artefact, cultistes, exotisme, manoirs, sorciers, rituel. C'est honnêtement écrit, les PNJs sont fournis en quantité, pas de fluff, comme j'ai dit, contrairement à une autre publication récente dont j'ai parlé dans ces lignes.

Ce qui manque : dix pages sur : qu'est-ce que c'est que l'Angleterre dans les années 20 ? Comment on entre dans les services secrets ? Qu'est-ce qu'il y a dans les journaux ? Et les souvenirs de la guerre ? Les relations avec les colonies ? Et la politique ? On en est où ? Qui en pense quoi ? Qu'est-ce qu'on défend ? Comment les personnages se positionnent socialement ? Quand Tristan Lhomme écrit "sous un ciel de sang", on a pour chaque scénario quelques petits paragraphes de contexte historico-social qui permettent de jouer autre chose qu'une partie de jeu de plateaux "je lutte contre les tentatcules en récoltant des indices". Ca m'ennuie de devoir faire ce boulot moi-même. Si je dépense des sous en JdR, c'est pour que les auteurices le fassent pour moi - tiens, d'ailleurs, quand on regarde les backers et les auteurs de ce genre de texte, on est clairement entre (vieux) mecs. 

Le livre contient quelques petites bonnes idées, pas du tout exploitées (attention, spoilers) : le fait que le Mi-13 soit dirigé de mère en fille par la même putain de familles d'aristocrates. Leurs relations originelles avec l'église anglicane. Le fait que le méchant soit aussi lié à une vieille famille d'aristos. Ca donne envie de creuser.

Bref, ce Section 13 n'est pas une publication honteuse, mais elle manque clairement de contexte et de travail de fond. Est-ce que je vais la faire jouer ? Peut-être, mais il va me falloir inventer des trucs qui manquent et me débarrasser des conneries fantastiquantes les plus kitsch, comme le putain de rituel (mais non, les gars, vous êtes sûrs que vous ne pouvez pas faire mieux ?) et "les métaux inconnus et mystérieux que la science ne connaît pas, bli bla bla". On a le droit et les moyens de faire plus original.

Bonne lecture !

03 juin 2025

La prisonnière espagnole - David Mamet

 

Voir des films et se souvenir d'avoir vu des films.

Il y a eu une période de ma vie où j'allais beaucoup, beaucoup au cinéma. A la fin des années 90, Je n'avais pas d'enfants, un peu d'argent, du temps et j'habitais près de Paris. Je lisais même Studio magazine et j'adorais voir de belles photos d'acteurs et d'actrices en papier glacé (même si je n'en ai jamais mis sur les murs).  Ma culture filmique a, en grande partie, été faite à cette époque. Tout comme mon goût en matière de musique s'est forgé et figé vers mes 16-17 ans, mon, goût en matière de ciné s'est formé vers ce temps-là.

Et donc, j'avais vu, à sa sortie, la prisonnière espagnole, ça devait être début 1998, et je me rappelais avoir beaucoup aimé. Puis presque oublié. Je m'en suis rappelé quelques fois depuis, "tu sais, ce film, avec une histoire d'arnaque très tordue... comment ça s'appelait ?" Je suis sûr que vous avez dans votre mémoire des films comme ça, dont vous vous rappelez la bonne impression qu'ils vous avaient faite. Et j'ai eu vaguement envie de le revoir, par moments, sans parvenir à le retrouver.

Jusqu'à une conversation, l'an dernier, avec l'ami Léo, qui me parle d'un film cool, qu'il avait envie de revoir... Et donc, pour le plaisir d'entretenir la conversation, j'ai mis la main sur le film et j'ai passé une soirée devant. Et c'était chouette.

Donc : oui, c'est une histoire d'arnaque tordue, à double, voire triple fond. Quand on y réfléchit, le scénario ne marche pas vraiment, mais ce n'est pas important, c'est une intrigue bicyclette : tant qu'elle avance, elle tient debout. C'est presque abstrait (l'enjeu de l'histoire, le fameux "process", n'est jamais explicité, on s'en fout). 

Ce dont je ne me souvenais pas, ou que je n'avais pas compris à l'époque :

Le héros est très ambigu moralement. C'est même carrément un con. A plusieurs moments il fait des gestes très bêtes, motivé par l'envie de reconnaissance sociale/de sexe/d'argent. On sait qu'il se fait avoir, alors, oui, on a un peu peur pour lui, mais on a aussi envie qu'il se fasse prendre pour lui apprendre un peu la vie.

Le film se passe à une époque un peu floue, entre les années 60 et les années 90. Tous les décors on un aspect... décor, ce qui, quand on pense à l'histoire, est un effet vraiment cool. J'ai eu un vrai bonheur à regarder les différents décors dans lesquels l'histoire se déroule.

Je me rends compte de combien cette histoire ne pourrait pas fonctionner de nos jours : google démonterait l'arnaque en 3 secondes.

Les acteurs et actrices sont formidables. Steve Martin en riche escroc séduisant, notamment. Mais surtout Rebecca Pidgeon, qui joue "the new girl". Son personnage de secrétaire sans cesse entre le respect, la moquerie et le rentre-dedans est super bien écrit, et filmé avec amour (OK, OK, elle est mariée avec le réal). En terme d'implausibilité, comment ça se fait que ce jeune homme beau gosse et solitaire ne craque pas immédiatement pour elle ? 

Et enfin, je me rappelais une scéne précise du film, liée à un transfert d'argent depuis un ordintateur, vers un compte en Suisse, et je suis sûr de l'avoir vue... et elle n'était pas du tout dans le film. Donc il y a derrière ce film un autre film similaire, encore plus mystérieux, dont je ne me souviens presque plus.

Ou alors ma mémoire est pleine de sables mouvants et de fantômes. Ce qui ne me déplaît pas.









02 juin 2025

Starship Troopers -- Paul Verhoeven

Ce week-end de l'ascension, j'ai profité d'un planning assez calme pour revoir des films.

Do you want to know more ?

Celui-là, je tenais à le montrer à Marguerite, parce qu'il m'avait appris, à sa sortie, quelque chose d'important sur la manière de raconter des histoires. On peut, en assumant complètement le ton, raconter une histoire de jeunes héros audacieux et d'humains en lutte contre des insectes géants, en y croyant. Il suffit de voir l'effort mis dans les chouettes maquettes de vaisseaux, le travail fait sur les monstres, le désir de donner des indices sympas de world-building (par exemple, l'égalité des genres et des races dans ce sympathique monde futur.) Et, tout en même temps, construire un récit qui interpelle les spectateur·ices de manière grinçante, en disant : qu'est-ce que tu regardes en réalité ? Tu as vu comment tu te fais avoir par la grosse musique de Basil Poledouris et les trémolos héroïques ? Tu aimes les nazis ?

Et vu d'aujourd'hui, cette soap romance en mode guerre galactique est encore tout à fait pertinente, comme dénonciation rigolote et caustique de la propagande, des angles morts des récits. C'est un peu similaire au Rêve de fer de Spinrad, en plus digeste (ça ne dure que deux heures). Je ne sais pas si c'est vraiment bien de faire ce type de récit, s'il n'y a pas un peu de méchanceté gratuite et un côté sale gosse avec de gros jouets dans les intentions du réalisateur, mais un des buts d'une œuvre d'art doit être d'offrir une autre manière de regarder le monde.

Sans Starship Troopers, on n'aurait peut-être pas fait CLEER. Et la société bien intentionnée et totalitaire de Transfert, dans notre histoire du futur, doit un peu quelque chose à ce film.



12 mai 2025

Cosimo - au petit théâtre

C'est Biaggio qui raconte : il a huit ans. Cosimo en a douze. Leur père est intimidant, leur mère est obsédée par les reconstitutions de batailles, leur grande soeur Battista est folle et leur cuisine des plats extravagants, notamment à base de rats ou d'escargots.

Viola, dix ans, la fille des voisins, solitaire et trop intelligente dit qu'ils sont tous "zinzins" dans cette famille.

Et un jour, ça craque : Cosimo refuse de manger le plat d'escargots conconcté par sa soeur. Le père veut l'y forcer. Cosimo dit non, non, non et non. Et il s'enfuit en montant dans le grand arbre du jardin. Il ne redescendra jamais.

Vous aurez reconnu le pitch du baron perché, le roman merveilleux et bizarre d'Italo Calvino. Cosimo est une adaptation pour trois acteurs (Cosimo, Biaggio et Viola) et pour enfants à partir de sept ans. Ca dure une heure et ça se passe sur la petite scène du Petit théâtre de Lausanne, toute noire, sans décor, et c'est beau et merveilleux, à fendre le coeur, à pleurer ; j'en suis sorti plein de rêves et d'images.

Au bout de l'exposition éclate la dispute, et Cosimo tombe son anorak d'enfant et s'envole et j'ai su que alors que la pièce serait très belle. L'actrice qui l'incarne monte au portique-arbre, et jouera tout le reste suspendue à des sangles tout en haut de la salle, passant de l'une à l'autre d'abord avec prudence puis avec grâce comme Cosimo devient de plus en plus aérien. Puis, allant d'arbre en arbre, le garçon passe jusqu'au-dessus du jardin des voisins et rencontre Viola, dont le regard terrible et les mots durs pourraient tordre du métal et m'ont cloué à mon banc.

Et le temps passe, Biaggio devient moins enfantin, Viola aiguise son esprit et sa volonté et Cosimo s'éloigne de plus en plus de notre humanité, par son logis, par ses mouvements, par ses mots. Le récit ose les ellipses temporelles, les narrations parallèles, les suggestions.

Bien sûr, le récit de Calvino a été adapté, et c'est très bien. Cosimo s'attarde sur la relation à trois entre le petit frère, le rêveur et l'amoureuse. Entre Cosimo et Viola, deux intransigeances se confrontent, une force irrésistible qui rencontre un objet immuable et ce sont les coeurs et les âmes qui dégustent et les personnages se transforment et sont transmués.

La pièce est magnifiquement écrite et mise en scène et jouée. J'ai été particulièrement touché par les acteurices. Camille Denkiger fait un Cosimo à la parole rare et toujours hors de l'axe, hors de la ligne, jamais là où on ne l'attend. Vivien Hebert est un très bel enfant de huit ans, de dix ans, ou plus grand, dans les postures, la diction, sans aucun effet exagéré, le personnage qui reste au sol et qui fait des compromis, pour les autres. Et Luna Desmeules joue une Viola qui est un scalpel, une tempête, une figure de feu.

Merci à ces trois-là de nous avoir emmenés aussi loin.

Note : la pièce secoue carrément, mais elle est appropriée pour les enfants, aucun doute (pas en-dessous de sept ans) tout autant que pour leurs parents. Je suis encore une fois émerveillé de la qualité de ce que peut proposer le petit théâtre de Lausanne.

Une chronique plus détaillée et plus intelligente que la mienne de ce spectacle peut être trouvée ici : https://wp.unil.ch/ateliercritique/2025/05/cosimo/

J'y ai découvert l'existence d'une autre version du baron perché, de Calvino, destinée aux enfants.