Dans cet intéressant billet, Alain Korkos mentionnait ce film que nous avons donc acheté sur le site
de l’INA.
Il s’agit d’un
documentaire TV réalisé vers 1980 par Robert Bober et écrit par George Perec, un voyage
et une enquête sur Ellis Island, l’île des larmes, à l’entrée de New York.
Beaucoup a maintenant été dit et écrit sur cet endroit et je ne reviendrai pas
dessus. A l’époque l’île venait de devenir un lieu touristique et les zones en
ruine étaient encore nombreuses, rien de comparable avec ce que le site bien aménagé qu'on peut visiter maintenant.
Le documentaire est fait
avec les moyens et le style de l’époque : une seule caméra, quelques
images d’archive, beaucoup d’images d'espaces vides, de trucs cassés… et la voix et le
discours, passionnants de Perec, qui demande : que cherchons-nous
ici ? Comment montrer ce que c’était ? Comment le voir ? Comment
attraper les drames, les vies qui ont filé, qui ont disparu ? Comment
saisir cet endroit où des hommes et des femmes laissaient une ancienne vie
derrière eux pour en commencer une nouvelle ? Le documentaire apporte de petites bribes de réponses, partielles et partiales. La quête de la mémoire n'est jamais facile.
At about the same time, Meredith Monk made her own "documentary" of Ellis Island.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=jZ16T8Lb6ec
Thank you for the link ! We'll have a look at the movie with great pleasure.
RépondreSupprimerBon soir,
RépondreSupprimerArpentant les méandres de la toile virtuelle, je suis tombé sur votre signe...
sa voix fait quelques échos à mon l'ouïe.
Si le hasard répond au pot en ciel de votre roman
où 63 résonnerait au reflet des chants d'EL
j'irai lire avec curiosité les suivants
comme explorer la vraie Marelle
mon écho ou l'oie du Je
https://acrylique123.carbonmade.com/about
Au plaisir de vous lire,
Le pote aur'Oz
Joli mystère, joliment tourné (et impressionnantes créations).
RépondreSupprimerY a-t-il un endroit où les voir "en vrai"?
Nous sommes-nous déjà rencontrés ?
Pour l'instant mes toiles ont rejoint leurs lieux de nativité...
RépondreSupprimerRéparties entre la cave lumineuse et le sombre grenier,
analogue à la sous-pente de la grande Beuverie,
elles y attendent une possible future éclaircie.
A ma connaissance nous ne nous sommes jamais physiquement rencontrés,
ou alors sans le savoir dans ce monde si petit parait-il...
Mais au peu déjà lu, à en juger les Cygnes tonitruants, nos mots chevauchent sur le Trait Uni vers EL
Le pendu et Georges Perec furent les premières pierres qui me conduisirent bien plus tard au coeur du jeu l'oie après avoir suivi un temps l'express du cavalier de l'échiquier.
Je vais explorer D'vern pour y dénicher le testament d'un excentrique.
Bien avoué,
Le pot aux rosEs