
Mais en plus de cet aimable récit, impliquant trolls, croquemitaines, enchanteurs, tripots clandestins, ours corrompus, batailles, coups de canons et morts diverses (et aucun personnage féminin, il me semble), la fameuse invasion est aussi un joli jeu méta-littéraire comme les auteurs Italiens de cette époque savent les faire. Pour vous donner un exemple, le livre commence par une longue liste de tous les personnages (une trentaine), chacun accompagné d’un petit paragraphe de commentaire qu’il faut absolument lire. Car, loin d’être un rappel pour le lecteur perdu, ces pages introductives construisent un jeu d’attentes et de surprises avec le récit qui suit. Le roman commence déjà là !
L’auteur a dessiné ses propres illustrations pour le récit, a composé chansons et poèmes, joué avec les codes du conte… Cela donne un récit enjoué, intelligent, amusant à tout un tas de niveaux. Les enfants ont aimé, et moi aussi !
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