Cette lecture fait suite aux Trois imposteurs : tout comme dans certains récits de ce roman remarquable, le Grand Dieu Pan rassemble une collection de témoignages, des sentiments sur la vie moderne et cet étonnant syncrétisme propre à Machen rassemblant une forme de récit d’horreur, un fond de légendes galloises et de mythologie.
Machen a l’art d’évoquer sans imposer, de construire une habile suggestion dans laquelle le lecteur projettera ses craintes et ses désirs. Le Grand Dieu Pan rassemble récits, échos, témoignages d’aimables gentlemen confrontés à un autre étrange, incarné dans la figure d’une jeune femme mystérieuse qu’on ne verra jamais en face. Une œuvre fantastique remarquable et moderne, qui dégage encore de nos jours tout son pouvoir de fascination.
Une note, que j’aurais pu faire aussi dans le billet sur les trois imposteurs : Machen a un talent tout particulier pour évoquer la ville moderne. Ses descriptions des rues et des banlieues londonniennes sont une des matières les plus étonnantes de ses récits.
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