07 janvier 2025

Spectaculaire - au cirque d'hiver

Nous sommes passés à Paris pour les fêtes et n'avons pu résister à l'envie d'aller voir le dernier spectacle du cirque d'hiver, Spectaculaire. Ce spectacle était à la hauteur des plus récents que nous avions vus au cirque d'hiver : numéros épatants, lumières classes, musique entraînante et la voix de Michel Palmer pour accompagner le tout, voix sans laquelle le cirque d'hiver ne serait pas le cirque d'hiver.

Cette fois-ci, grande nouveauté, nous avions pris des places au premier rang, ce qui ne nous était jamais arrivé, ce qui a deux conséquences, l'une négative, l'autre positive. La positive : c'est extraordinaire de voir le spectacle depuis le bord de piste. La négative :  nous allons devoir payer plus cher les prochaines fois parce que nous voulons absolument revivre ça.

Petite revue des numéros de cette année.

Le spectacle était accompagné comme toujours par la troupe des Salto dancers, de belles danseuses et beaux danseurs aux costumes sexy et chatoyants. Je me demande ce que c'est que d'être membre de cette troupe, au jour le jour. Les conditions de travail sont-elles bonnes ? Est-ce qu'on s'amuse encore, à danser les mêmes pas, les mêmes figures acrobatiques, deux ou trois fois par jour ? Est-ce que le sourire maquillé se crispe ? The show must go on, sans doute. En tous cas, elles sont douées et leur énergie donne le ton au spectacle.

Note annexe : depuis le ras de la piste, j'ai mieux senti la chaleur et l'adhésion du public.

Quand le jongleur David Larible (anneaux, masses, chapeaux) est arrivé sur scène avec son grand sourire et ses accessoires, j'ai eu l'impression que le public n'était pas encore "dedans".

Après lui, un membre de la famille Bouglione (pas Regina) a présenté un court numéro de chevaux, très simple, avec un grand étalon noir et un tout petit poney. C'était bien, mais comme toujours je regrette le déclin de cette tradition équestre du cirque, Cecci et moi aimons les grands numéros de chevaux.

Les clowns cette année était un groupe pythonesque nommé les mangeurs de lapins. Une bande de trois types bizarres absurdes et ridicules, c'était bien. Ils avaient plusieurs interventions très drôles à travers le spectacle, dont un improbable dressage de varans qui m'a bien fait rigoler.

Puis nous avons vu le numéro de cerceaux de Victoria Bouglione, déjà vu en 2019 avec Défi. Il était bien.

Eliza Kachatryan, une artiste russe, présentait un numéro de danse ballet sur pointes... sur fil de fer. Elle ne souriait pas du tout et s'équilibrait avec un étrange petit éventail. Très fort et impressionnant.

La troupe free fall, de très jeunes hongrois, montrait un beau numéro d'acrobaties où quatre gars lançaient une acrobate, qui faisait des sauts périlleux avant de retomber sur leurs mains, sans agrès, par la simple force des muscles. Très cool.

Le duo sweet darkness, deux françaises, a montré un beau numéro de cerceaux aériens, très intense et bien mis en scène, les deux femmes devenaient des créatures étranges, fortes et sauvages.

La deuxième partie commence par Lusesita et Matteo, un grand porteur et une toute petite acrobate, qui monte en haut d'immenses mats portés sur le front par son partenaire. J'ai adoré.

Natalia et Sampion Bouglione ont montré le beau numéro de sangles aériennes et piano romantique, déjà vu aussi en 2019 (c'est ça, de revenir), mais qui nous a plu également.

Skating Nistorov, le numéro suivant est celui que j'ai le moins aimé : patins à roulette sur petite piste ronde, avec un type qui fait tourner deux belles filles en minijupe autour de lui comme des poupées désarticulées. Je n'ai pas aimé la vibe.

Après cela, Michel Betrian, jongleur virtuose de diabolo, joliment mis en scène, puis un final avec les flying Tabares, un numéro de trapèze volant, qui nous a fait une drôle d'impression parce que vu de tout en dessous, avec les spots dans les yeux et le filet presque juste au-dessus de nos têtes.

















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