23 février 2024

Le grand sommeil #2 – Raymond Chandler

 

Tiens, je reblogue sur un roman que j'ai déjà chroniqué. Ca ne m'était jamais arrivé, mais il faut un début à tout.

Je l'ai relu pour voir si  on pouvait l'adapter en scénar de jdr 1-1. Je pense que oui, je dirai peut être quelque chose ici si je le fais jouer. L'intrigue est plutôt solide et les personnages bien écrits. 

La relecture, 7 ans après la lecture initiale m'a montré que: 1) à part la scène d'ouverture dans la serre, j'avais oublié beaucoup, ce qui est assez affolant concernant ma mémoire... 2) je n'avais pas compris certains thèmes/personnages. Je reviens là-dessus ci dessous, après la balise spoilers.

Cette relecture était vraiment cool. Le roman est vraiment très dense, pas évident à suivre si on ne fait pas attention. Je trouve la traduction de Vian un peu datée, elle fait naître parfois de drôles d'images. 

Pour ce qui est des personnages féminins, je les trouve cools tous les trois, mais il sont pas mal objectifiés par le regard de gros macho de Marlowe. 

SPOILERS, donc.

Ma relecture de l'histoire me fait me demander comment le tueur est entré dans la maison de Geiger pour faire son affaire à ce dernier. Il y a un jeu dans le récit autour de "qui a les clés". Le tueur pourrait être passé par la fenêtre, mais j'ai loupé l'information si c'est le cas.

Ou alors, comme je l'ai lu ailleurs, Owen pourrait être innocent et Geiger pourrait avoir été tué par Carmen. Dans ce cas, comment Brody récupère-t-il la photo ? En entrant dans la maison après ? Et Owen, son coup sur la tête ? Pas évident.

Je réalise aussi que deux des personnages, au moins, sont handicapés. Le général, évidemment : le motif principal des secrets maintenus par Vivian et de l'action de Marlowe sont de préserver ce vieil homme  invalide de la peine et de la douleur.

La deuxième est évidemment Carmen, qui souffre d'une forme d'épilepsie et qui est, au moins, neuro-atypique. C'est ce personnage sauvage, lâché dans la nature, qui est le moteur de tous les drames du récit.




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