Les lectreurs.rices de ces billets l'auront compris, ici, on aime bien le théâtre et en particulier la comédie française. L'auteur de ces lignes a un principe : quand on va voir du spectacle vivant, on aimera environ une fois sur deux. Nous sommes allés deux soirs de suite au théâtre, la première fois pour voir Gabriel, et c'était bien. La deuxième fois pour voir La vie de Galilée, de Berthold Brecht. Et bien c'était l'autre fois sur deux.
La vie de Galilée, notre première pièce de Brecht au théâtre, parle donc, spoiler alert, de la vie de Galilée, présenté comme un type plein d'idées, aimant la science, les mathématiques, sa famille, manger et dormir. Le sujet est quand même assez intéressant.
La mise en scène d'Eric Ruf, le boss de la Comédie, est pleine de pognon. 23 acteurs sur scène, décors énormes et compliqués, costumes de Christian Lacroix.
Nous avons tenu 1h30 et sommes partis à l'entracte. C'était pompeux, didactique, ennuyeux, pesant, sans intérêt. Plein de blablabla et de trucs ridicules et embarrassants pour les acteurs et actrices sur scène.
Il y a un paquet d'années, on avait vu le Tartuffe, mis en scène par l'administratrice de l'époque de la CF. C'était plein de décors et d'acteurs et c'était nul. Il doit y avoir une malédiction liée aux mises en scène du chef...
La critique est toutefois flatteuse. Moi, j'ai l'impression d'avoir vu une pièce pour bourgeois. Pas mon truc.