Voici quelqiues souvenirs de notre visite au KHM de Vienne. Nous y étions déjà allés il y a quatre ans et je n'en avais pas gardé de souvenirs marquants. Cette année, Cecci et moi nous sommes concentrés d'abord sur l'aile contenant les peintures d'Europe du nord.
Voici quelques souvenirs de nos rencontres marquantes.
Je ne suis pas fan des chairs excessives de Rubens, mais j'ai appris à apprécier un peu plus sa peinture. Ici, une sainte famille, et aussi des bêtes, encore, autour des fleuves du Paradis. (ne laissez pas des Putti jouer avec un alligator)
Mon autre tableau préféré de la visite, et le seul peint par une femme, Maria van Oosterwijck. Les natures mortes hollandaise du 17ème me touchent beaucoup, je volerais volontiers celui-ci pour me mettre chez moi. Un tableau plein de secrets.
Deux autoportraits de Rembrandt. Un peu comme des selfies d'influenceur. Sur l'un des portraits, R est plus jeune que moi de trois ans, sur l'autre juste un peu plus vieux.
(un défi : essayer de voir tous les autoportraits de Rembrandt durant ma vie !)
Ruisdael, un peintre que j'aime aussi beaucoup, parce qu'il peint de très beaux arbres et parfois de petits personnages. L'image ci-dessous ne rend pas compte de l'aspect sombre et mélancolique du tableau (peut-être dû au vieillissement de l'image ?)
Judith et Holopherne, de ce vieux cabotin de Cranach - mais quelle force !
J'aime aussi ce portrait d'une jeune vénitienne vers 1505, par Dürer : une italienne élégante vue par un Allemand au trait fin.
Enfin, le KHM a plein de tableaux de Brueghel l'ancien. Le tableau qu'on voit dans Asterix chez les Belges (pas copié ici) et de magnifiques scènes d'armées et de montagnes...
Et enfin, la tour de Babel, qui inspire l'ingénieur en moi.
Puis, un petit tour dans la galerie des latins
Caravage, David et Goliath (quel style !)
Caravage, le couronnement d'épines. Harcèlement en meute autour d'un corps presque intact, cou offert au sacrifice.
Titien, Ecce homo (on dirait un peu une de ces mises en scène théâtrales du Tintoret)
Giorgione, trois philosophes. Pas mon Giorgione préféré (Giorgine est aussi un de mes peintres favoris de coeur), mais cool quand même.
Et de terrifiants portraits de gamines royales par Velasquez. Très dérangeants. Je crois que Velasquez est un continent que je n'ai pas encore abordé vraiment.
Et l'homme à la barbe blanche, du Tintoret ?
RépondreSupprimerQuand j'y étais allé -- une année où il n'y avait pas l'extrême droite au pouvoir dans le pays -, ils l'avaient mis dans un coin de salle, pour qu'on ne puisse pas s'assoir pile devant, dit Reger.