24 décembre 2023

Faire jouer les cinq supplices ? #2

J'ai lu la campagne jusqu'au livre 4 inclus. Les défauts du texte restent les mêmes : c'est très souvent bavard et très souvent un compte-rendu de vieille partie. "A ce stade de l'histoire, les PJs devraient en être là...", suivez les indices du marchant ambulant et allez chercher l'objet magique A pour aller faire B..., vous arrivez là et hop, les méchants vous doublent et dérobent sous vos yeux et sans aucune raison l'objet magique C. Les motivations des PJs sont celles de héros pulp : ce granméchant veut faire ça, on va l'en empêcher. Bon.
Pourquoi j'insiste, alors ?
Parce qu'il y a aussi plein de décors et de scènes super. Je les liste : le voyage en avion et ses escales dans des lieux exotiques. La ville de Dairen, l'hôtel Yamato, etc., la petite ville portuaire, la secte de mendiantes, l'invasion japonaise, les pirates en jonques, l'île des pestiférés, les tatouages partout, les rêves d'opium... 
Plus les petits extraits de bouquins d'époque et les photos (dont certaines, même si petites, sont carrément bizarres ou flippantes). Je vais donc continuer à le lire.
Je vois pour l'instant ce texte de jdr comme une collection de lieux et de scènes intéressantes à arranger de manière à ce que ça corresponde à mon (notre) goût.


Quelques idées qui me viennent pour modifier le truc d'une manière qui me convaincrait plus:

L'ennemi doit porter un nom de clan mandchou, par exemple Aisin-Gioro (=nom du clan) Bātú. Il est en fait le dernier chamane de la bannière blanche, éduqué dans la secte des Gardiens du Souffle Primordial, une société de "boxeurs" mystiques en contact avec de vieux secrets magiques liés aux ombres - ça permet de faire des Gardiens une société plus large avec un rôle au jour le jour dans la vie des gens. Notre Bātú est un nationaliste traditionaliste qui renoue avec avec des puissances animistes et des êtres endormis dans des lacs, sous les mers, sous les montagnes... Son père était dans l'entourage des derniers empereurs mandchous, lui-même est une sorte de Pu-Yi avec des sorts.

J'aimerais aussi que le fait de porter le sceau du dragon ait un effet immédiat et non pas "quand il aura été sacré, alors...". Mon idée : ça permet au maître du sceau de brièvement voir par les yeux ou diriger les gestes de la personne liée, notamment quand l'attention de cette dernière se relâche. Une forme d'extension de la conscience de l'ennemi. Pas un contrôle absolu, juste un pouvoir sur le corps de l'autre (pas d'accès aux souvenirs, par ex.).

 Reste encore le problème principal de la motivation. Ma vague idée pour l'instant : les PJs sont liés à une mission diplomatique française cherchant à préserver les intérêts vacillants de la nation dans ce recoin du monde. L'un d'entre eux pourrait être George Guédon ! (bon PNJ, par ailleurs)


 


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