Drôle de bouquin, offert par le voisin Harri. On y raconte des inventeurs du début du XIXème siècle, Nicéphore Nièpce et Edouard Scott de Martinville, créateurs respectivement de la technique d'enregistrement de la lumière sur un support physique, et de l'enregistrement du son sur un support physique, et tous les deux oubliés de l'histoire parce que plus habile ou plus malins qu'eux ont sur développer leur invention.
Le livre fait revivre avec élégance ce monde d'inventeurs, de savants, de bourgeois, de socialistes de la France et de l'Europe des années 1800 à 1850. C'est bourré d'idées, d'érudition, c'est très souvent marrant et jamais ennuyeux. On se fait promener d'atelier en maison d'imprimeurs, de dépôt de brevets en conférences à l'Académie des Sciences, jusqu'à lire les contrats proposés par les arnaqueurs.
Pas de morale, pas de bons sentiments ni de goût excessif du pathétique, mais plutôt un intérêt pour la manière dont viennent les idées, comment on les garde, comment on les perd, comment elles changent la vie des hommes, et un vrai amour des personnages.
Pour terminer par une comparaison flatteuse, ça m'a fait penser par sa manière de manier l'érudition aux nouvelles savantes de Léo Henry.
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