Suite à Vernon Subutex, et pour rester en non-mixité, je me suis intéressé à ces jolies choses. Comme j’ai lu le roman il y a un moment, ma chronique sera courte.
Prémisse improbable du roman: deux sœurs jumelles. L’une est une garce séductrice et un peu putain, l’autre est intègre et chante bien. La première veut utiliser la seconde pour faire carrière dans le chant. Puis elle meurt juste après le premier concert. La sage se substitue à la garce.
La mise en place de la situation initiale est un peu lourde et a failli me faire lâcher le bouquin. Dès ceci fait, ça tourne mieux: roman de la substitution et du dédoublement, les jolies choses passe dans le monde parisien de la musique (et notre société fric) avec le regard acide et détaché de son héroïne.
On est chez Despentes, l’héroïne couche beaucoup, s’amuse parfois, picole et décape la société dans laquelle elle joue la comédie en essayant de ne pas se faire bouffer par elle. C’est court, nerveux, bien mené, souvent marrant. La relation de l’héroïne avec son « meilleur pote » est une des plus jolies choses du livre.
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