Ce petit livre est une sorte de coming out pour l’autrice (qui est une collègue et une amie). Elle y révèle comment elle s’est découverte « lesbienne non pratiquante » (ce n’est pas la façon la plus juste de la décrire, mais l’expression est d’elle et elle est drôle), mal à l’aise avec la notion de couple telle que la société la propose et heureuse dans sa solitude.
L’essai est bref, sincère et sans doute utile, pour ceux et celles qui s’y reconnaîtront et pour Mélanie elle-même. Je vais le garder dans ma bibliothèque et le prêter plus loin si le besoin s’en fait sentir.
Deux remarques plus personnelles sur le livre:
- Ceux qui me connaissent savent que je fréquente certains milieux catholiques. Pour un catholique, n’être pas intéressé par le couple ni par les relations sexuelles et aimer la solitude n’a rien de surprenant et est un choix de vie tout à fait commun. (Et c’est sans doute le cas dans de nombreuses autres sociétés)
- Mélanie est une écrivaine qui raconte des histoires plutôt contemporaines. Ses considérations sur la façon, en tant qu’écrivaine, de mettre en scène des personnages ayant des désirs et des amours qu’elle ne connaît pas sont tout à fait intéressantes et souligne bien cet art de l’illusion qu’est la fiction. Bravo l’artiste, je ne m’étais douté de rien !
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