Etant amateur des romans de Camilleri mettant en scène le commissaire Montalbano, il fallait bien que j’en vienne à lire son modèle, Montalbán, auteur des aventures de Pepe Carvalho, détective barcelonais.
Dans ce récit, situé dans les années 80 de la toute jeune démocratie espagnole, le détective n’est engagé par personne d’autre que le Parti communiste espagnol pour enquêter sur l’assassinat de son secrétaire général. Dépaysé de Barcelone à Madrid, le détective désabusé amateur de répliques cryptiques, de jolies femmes et de bonne bouffe se retrouve à mener une enquête bizarre, entre considérations politiques, souvenirs personnels de la résistance au franquisme, coups sur le crâne à la Burma et tentatives de trouver un restaurant correct.
Je n’ai pas du tout accroché sur ce roman qui m’a, je pense, complètement échappé. Il est plein de références à la culture culinaire et politique espagnole, que je n’ai pas. Les situations sont souvent intéressantes, ces anciens résistants communistes ont quelque chose de juste et touchant, Carvalho est plutôt antipathique mais pas désagréable à suivre, mais j’ai eu l’impression que le roman me parlait depuis un autre monde, tout proche, sans m’en donner les clefs. J’ai vu que Montalbán était considéré par des gens intelligents comme un grand auteur, c’est sans doute le cas, je serai peut-être capable de le comprendre quand je connaîtrai mieux l’Espagne.
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